ortho-truc

  • Moi, happycultrice cycloptimiste

    Un petit mot aujourd’hui pour rebondir sur l’ortho-truc de la semaine et ses mots-valises.

    Pour illustrer ma définition de ces drôles de mots aussi pratiques qu’un fourre-tout, j’ai fait comme d’habitude ma petite recherche sur la toile.

    Et je ne suis pas mécontente d’être tombée sur ce site que je souhaite partager avec vous aujourd’hui (déjà cité dans l’ortho-truc) : http://alain.crehange.pagesperso-orange.fr/index.html.

    Fruit de la recherche ou de l’invention de l’auteur du site, les mots-valises en villégiature ici valent le détour. Entre l’hilarant glandoctriner et le très actuel gauchemarder, en passant par la légitime saloparité, voilà un festival de mots évidabsurdes* et drôlispensables** qui vous fera passer un bon moment ! 

    Mais avant votre visite sur le site, essayez donc de deviner quelles définitions improbables se cachent derrière ces p’tits mots-là :

    Floptimiste, carnavelle, décalthon, synthémilion, escargo, castronaute, épousantail, bistouriste, ventilope, linguistock, patérodactyle, babaoromètre, absurdoué, peanutile, quetschup, scoopçon, jambompoint, oraclette, stadrénaline, titanicroche, bouillabbesse, valistique, ikéalisme… Et un p’tit dernier qui a dû être inventé pour moi, c’est sûr : virgulcanisme

    En tout cas, comme annoncé tout là-haut, j’adopte pour moi-même et avec bonheur la définition dhappycultrice cycloptimiste !

     

    *Mot-valise de ma composition (on se prend au jeu !!) : évident + absurde.

    **Idem : drôle + indispensable.

  • Méfions-nous des dictionnaires…

    • Le 2012-06-08

    … en ligne !

    Après mon petit billet de ce matin sur France Léa, voici quelques mots à propos d’une découverte étonnante que j’ai faite lundi dernier.

    J’en parle souvent, quand on a un doute, il ne faut pas hésiter à consulter un dictionnaire. Or, gratuits, pratiques, et de nos jours toujours à portée de main, ou plutôt d’écran, les dictionnaires en ligne sont une aubaine pour vérifier vite fait, bien fait une orthographe ou une conjugaison.

    Mais voilà, encore faut-il pouvoir faire confiance à ces dictionnaires – on trouve de tout sur Internet –, et c’est pour cela que, pour ma part, je ne consulte que le site de Larousse, référence s’il en est.

    Quelle ne fut pas ma surprise donc d’y remarquer une incohérence trompeuse pour le lecteur lorsque je réfléchissais à la façon d’exposer de façon simple mon ortho-truc de la semaine concernant l’expression « flambant neuf ».

    Pour chaque mot, s’il y a lieu, plusieurs onglets sont consultables : Définitions, Expressions, Synonymes, Difficultés, Citations, Conjugaison.

    Or pour notre expression « flambant neuf », deux onglets présentent deux informations différentes et incomplètes.

    La combinaison de ces deux informations conduit le lecteur à comprendre que deux possibilités existent pour cette expression, l’accord ou non de l’adjectif « neuf », avec, dans les deux cas, l’adjectif « flambant » invariable. Mais aucune des deux informations seule ne le permet tout à fait. 

    En revanche, cette ambiguïté n’existe pas dans le volume papier du Petit Larousse (édition 2012), où toute l’information est donnée dans un même article.

    Je consulte souvent le dictionnaire en ligne, et c’est la première fois que je constate ce genre d’anomalie.  

    L’on peut se procurer depuis plusieurs années des versions CD-ROM des grands noms d’encyclopédies et dictionnaires français (plus pratiques qu’une vingtaine de volumes à caser sur l’étagère du salon !).

    Aujourd’hui, Larousse offre en plus cette version gratuite, initiative fort appréciable (ce n’est pas le cas, par exemple, pour le Robert). J’ose croire que cette version numérique accessible à tous nen reste pas moins une référence en matière de langue française.