Mon parcours

Bonjour et bienvenue sur mon site !

Photo sophie viguier correctrice 2Je lis, je corrige ; je corrige, je lis. La correction est mon deuxième métier, presque ma deuxième nature !

Je suis titulaire d’un doctorat duniversité préparé à lInstitut de physique du globe, à Paris, et ai travaillé deux ans comme chercheuse au sein dun centre de recherche au Japon1, pays auquel je suis restée très attachée.

Scientifique de formation initiale, donc, je nen suis pas moins littéraire de cœur, et c’est tout naturellement vers les livres que je me suis tournée lorsque jai voulu me reconvertir professionnellement.

Jai suivi en 2004 la formation au métier de correcteur dispensée par le Centre décriture et de communication de Paris (CEC), parce que, quoi quon en pense, une formation est un préalable indispensable à l’exercice de ce métier (cf. ici et ).

Jai ensuite rapidement valorisé cette formation par un premier contrat aux éditions Le Petit Futé ; puis jai travaillé plusieurs années pour les éditions Sud Ouest, avant de minstaller comme autoentrepreneuse en mai 2011 et de lancer ce site spécialisé en janvier 2012 (dont le contenu a été intégralement écrit par mes soins, nen déplaise à certains confrères indélicats qui se sont depuis allègrement inspirés de mes mots, voire les ont tout bonnement plagiés !).

En août 2018, alliant science et orthographe, jai suivi avec succès le MOOC2 intitulé De latome à lhumain : à la racine des mots scientifiques, proposé par luniversité de Lorraine, une formation en ligne très complète et grandement enrichissante sur létymologie grecque et latine du vocabulaire scientifique, mais pas seulement.

En 2022, pour le plaisir et quelques bons réflexes supplémentaires en matière de qualité rédactionnelle, jai également suivi la formation de réécriture dispensée par le CEC.

Par ailleurs, je parle couramment langlais et le portugais, et également un peu lespagnol et le japonais, ce qui mest un précieux bagage pour la correction.

Enfin, jassure la veille littéraire relative au Japon en France pour le site culturel Idées Japon (à découvrir ici) et réalise également quelques missions de rédaction3 et de traduction à partir de langlais et du portugais.

Riche de ces diverses expériences et connaissances, je propose à tous, particuliers et professionnels, un service autrefois réservé aux éditeurs, et je prends beaucoup de plaisir à lire, corriger, voire conseiller3 les auteurs et rédacteurs qui maccordent leur confiance. Cliquez ici pour connaître mes engagements en matière de prestation de services, et  pour prendre contact avec moi.

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1En matière d’expatriation, j’ai également eu la chance d’intégrer, étudiante, le prestigieux California Institute of Technology, à Pasadena, USA, pendant six mois, et, plus récemment, d’habiter pendant quatre ans à Kampala, la fourmillante capitale de l’Ouganda, en Afrique de l’Est.

2Massive Open Online Course (Cours en ligne gratuit ouvert à tous).

3Notez cependant que je ne suis ni écrivaine publique, ni coach en écriture, ni rédactrice Web, et que des professionnels de ces activités sont aussi à votre disposition pour des besoins rédactionnels. 

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Devenir correcteur/correctrice ?

Nombreux sont celles et ceux aspirant à devenir correctrices et correcteurs qui me demandent des informations sur la formation que j’ai suivie et sur les débouchés dans ce domaine. Voici quelques idées personnelles.

Le métier de correcteur demande impérativement, selon moi, une formation1, car, outre les bases d’orthographe et de grammaire nécessaires, beaucoup de difficultés et de notions à connaître ne s’apprennent tout bonnement pas à l’école (ponctuation, typographie, barbarismes…). Et on n’a pas idée, sans formation adéquate, de l’amplitude d’action du correcteur sur un texte ; être « bon » en orthographe ou aimer la langue française ne suffit pas. Loin de là.

D’autre part, lire pour corriger est une lecture différente de celle à laquelle chacun est habitué. Il faut apprendre à lire (et analyser) la langue à toutes les échelles du texte en même temps, du caractère (y compris l’espace) au document tout entier, en passant par la phrase, le paragraphe, le chapitre, etc. Il faut un œil exercé à traquer les anomalies de fond comme de forme (répétitions, lourdeurs, amphibologies, cohérence des graphies...), de près comme de loin, si je puis dire.

La formation que j’ai suivie au Centre d’écriture et de communication (CEC)2 en 2003/2004 était à ce titre de grande qualité et de grande utilité pour moi. Et, même si on ne connaît pas tout, même s’il faut continuellement se former, rechercher, lire et apprendre (notamment les nouveaux mots et acceptions !), même s’il faut évoluer, s’adapter aux nouvelles pratiques et technologies, à chaque client aussi, je remercie encore aujourd’hui les intervenants du CEC pour tout ce qu’ils m’ont apporté, tant en connaissances qu’en réflexes de correcteur. Le plus important n’est pas de connaître par cœur Le Larousse et « le Grevisse ». Le plus important, c’est de savoir douter au bon moment et où chercher en cas de doute !

En ce qui concerne la recherche d’emploi, il faut frapper aux portes et se faire connaître, comme pour toute activité. Seulement le salariat, en matière de correction professionnelle, ne représente aujourd’hui, je pense, qu’une faible part de l’activité, car seules certaines grandes maisons embauchent, mais les clients potentiels autres sont multiples : entreprises diverses, organes de presse, collectivités, agences de communication, associations, étudiants, blogueurs, jeunes auteurs... Un grand nombre de personnes, particuliers comme professionnels, sont intéressées par le service.

Certes, en proportion, peu engagent les frais nécessaires – beaucoup font le choix d’une relecture « en interne », par un ami ou un collaborateur, non professionnel de la correction mais gratuit. La concurrence est rude aussi entre correcteurs affichant des tarifs très variés, face à des clients hésitant à la dépense. Or, comme bien souvent, il faut savoir que les tarifs sont notamment le reflet de l’expérience ou de la spécificité du prestataire. Aussi faut-il, selon moi, savoir perdre de potentiels clients, plutôt que de brader son travail en baissant ses tarifs à outrance, pour préserver une rémunération juste pour tous les correcteurs, et aussi valoriser l’expérience et/ou les atouts particuliers de chacun.

Il va sans dire que le bouche-à-oreille est primordial. Il faut donc également savoir convaincre un client par le travail effectué, le satisfaire, et, plus encore, le stupéfaire3 !

Il est donc possible de dégager un revenu raisonnable de cette activité, car il y a beaucoup de travail, mais il faut beaucoup prospecter, et prévoir de travailler, en indépendant, pour beaucoup de clients différents.

Enfin, concernant les perspectives de travail (et non d’emploi) face à la concurrence des correcteurs informatiques, il se peut qu’un jour l’IA nous étonne vraiment, mais, pour l’heure, on en est loin. Il existe quantité de logiciels de correction, gratuits, payants, « professionnels », qui certes représentent une béquille utile, même pour les correcteurs (humains) professionnels, pour une lettre oubliée ou un triple s passé inaperçu. Mais, malgré le savoir encyclopédique que ces logiciels contiennent en matière d’orthographe et de grammaire, il leur manque ce que seuls les humains peuvent faire : comprendre ce qu’ils lisent, et, je dirais même plus, comprendre ce que l’auteur a voulu dire... Par exemple, pour déceler les tournures de style inhabituelles, les jeux de mots, le langage parlé et toute erreur volontaire que l’auteur aura introduits pour servir son propos, et qu’il conviendra donc de ne pas corriger... Aucun des deux correcteurs, l’humain comme l’informatique, n’est infaillible, mais le service n’est tout simplement pas le même, et l’humain fait pour le moment toujours mieux que la machine, n’en doutez pas ! (Une petite démo ? Ici et )

Pour conclure, à mon avis, si les correcteurs informatiques ont le vent en poupe, c’est aussi parce que les Français, quoi qu’on en dise, s’intéressent de plus en plus au « bien écrire ». Je rapproche cela du succès non moins grand des concours de dictées, du Certificat Voltaire, des coachs en orthographe, etc. Et c’est une bonne nouvelle pour la langue française. De nombreux correcteurs et correctrices sur la place publique doivent également sentir ce phénomène. De mon côté, je le ressens dans la demande des clients… et par le nombre important de demandes d’information sur le métier !

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1Il est vrai cependant que certains correcteurs ont un parcours professionnel dans le monde du livre et ont appris le métier « sur le tas » dans le cadre de leurs précédentes fonctions.

2À noter que le CEC a fermé définitivement ses portes en 2022. 

3Je joue ici sur la rime, bien sûr. Certes, ce verbe est rarement vu à l’infinitif, mais il existe bel et bien ! (le voir dans Le Petit Larousse)

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« Choisissez un travail que vous aimez et vous naurez pas à travailler un seul jour de votre vie. »

Confucius, philosophe chinois (551 av. J.-C. - 479 av. J.-C.)

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