2e, 3e, énième

Ah ! Comme jaimerais que l’on retienne cette règle tellement simple !

2e, 3e, ou 1111e, il n’y a que nième qui a un « m »...

De quoi sagit-il ? De la convention typographique en usage pour labréviation des adjectifs numéraux ordinaux.

On doit en effet écrire 2e et non 2ème, pas plus que 2èm, comme lon voit parfois !

Oui, je sais, on a rarement vu convention aussi peu suivie, et cest dommage, puisque pour une fois cest la forme la plus simple quil faut retenir.

Le cas dénième est la curiosité de la règle puisquil sécrit :

énième, nième ou n-ième

et jamais ne

Pourquoi ? Euh... peut-être pour ne pas embarrasser ceux qui négligent la fonction « exposant »... Imaginez :

« Je vous le demande pour la ne fois ! »

Qu’en est-il du premier et de la première ? Eh bien, si le 1er était favori, la 1re a créé la surprise. Elle a couru si vite quelle en a perdu son nez, oh ! pardon, son « è » ! Qui l’eût cru ?

Plus sérieusement, une dernière précision, inspirée d’une question dinternaute : il ny a pas de « e » aux fractions.

On écrit : une carte à l’échelle 1/25 000.

En conclusion, fini les caractères inutiles que votre correctrice préférée vous facturerait, nécrivez plus que 1er, 1re, 2e, 3e... et énième !

 

Référence : Lexique des règles typographiques en usage à l’Imprimerie nationale, 2002, Imprimerie nationale

 

 

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