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  • Méfions-nous des dictionnaires…

    • Le 2012-06-08

    … en ligne !

    Après mon petit billet de ce matin sur France Léa, voici quelques mots à propos d’une découverte étonnante que j’ai faite lundi dernier.

    J’en parle souvent, quand on a un doute, il ne faut pas hésiter à consulter un dictionnaire. Or, gratuits, pratiques, et de nos jours toujours à portée de main, ou plutôt d’écran, les dictionnaires en ligne sont une aubaine pour vérifier vite fait, bien fait une orthographe ou une conjugaison.

    Mais voilà, encore faut-il pouvoir faire confiance à ces dictionnaires – on trouve de tout sur Internet –, et c’est pour cela que, pour ma part, je ne consulte que le site de Larousse, référence s’il en est.

    Quelle ne fut pas ma surprise donc d’y remarquer une incohérence trompeuse pour le lecteur lorsque je réfléchissais à la façon d’exposer de façon simple mon ortho-truc de la semaine concernant l’expression « flambant neuf ».

    Pour chaque mot, s’il y a lieu, plusieurs onglets sont consultables : Définitions, Expressions, Synonymes, Difficultés, Citations, Conjugaison.

    Or pour notre expression « flambant neuf », deux onglets présentent deux informations différentes et incomplètes.

    La combinaison de ces deux informations conduit le lecteur à comprendre que deux possibilités existent pour cette expression, l’accord ou non de l’adjectif « neuf », avec, dans les deux cas, l’adjectif « flambant » invariable. Mais aucune des deux informations seule ne le permet tout à fait. 

    En revanche, cette ambiguïté n’existe pas dans le volume papier du Petit Larousse (édition 2012), où toute l’information est donnée dans un même article.

    Je consulte souvent le dictionnaire en ligne, et c’est la première fois que je constate ce genre d’anomalie.  

    L’on peut se procurer depuis plusieurs années des versions CD-ROM des grands noms d’encyclopédies et dictionnaires français (plus pratiques qu’une vingtaine de volumes à caser sur l’étagère du salon !).

    Aujourd’hui, Larousse offre en plus cette version gratuite, initiative fort appréciable (ce n’est pas le cas, par exemple, pour le Robert). J’ose croire que cette version numérique accessible à tous nen reste pas moins une référence en matière de langue française.

  • « Pour croire avec certitude, il faut commencer par douter. »

    « Pour croire avec certitude, il faut commencer par douter. » Proverbe polonais

    Je le crois, je le dis et je le répète, pour écrire sans erreur, il faut douter sans cesse, douter... et vérifier, bien sûr !

    Vendredi soir. Zapping télévisuel. « Qui veut gagner des millions ? » Tiens, toujours intéressant de se tester, on peut se rassurer en cas d’ignorance, en se disant « de toute façon, ce n’est pas à moi que l’on pose la question »...

    Question d’orthographe ! Aïe ! Toujours des pièges :

    Orthographiez correctement : À la tête de cette société, Anne et Marion se sont

    A/ succédé                 B/ succédés

    C/ succédées              D/ succéder

    Les deux célébrités à qui l’on pose la question n’hésitent pas une seconde, tiennent tête à l’animateur qui tente d’instiller le doute et répondent tout de go : « réponse C, Jean-Pierre ! »

    Eh bien ! non ! Réponse A, messieurs, dames !

    Ce n’est pas l’ovation du public que reçoivent alors les candidats pour leur réponse erronée, mais un monumental coup de massue sur la tête ! Jean-Pierre a beau parler de COI et de participe passé invariable, les candidats sont incrédules, consternés de voir leur cagnotte redescendre à 1 500 €, accablés.

    Ah ! Comme disent les Polonais : « Pour croire avec certitude, il faut commencer par douter. » Bon d’accord, les candidats n’avaient de toute façon pas le droit au BLED pour vérifier, mais, dans la vie de tous les jours, DOUTONS ET VÉRIFIONS !

    Cher visiteur, au cas où vous auriez répondu C, allez faire un petit tour par